khan yesun

il l'a vu grandir, minsu. de petit frère il est devenu petit prince et minsu a juré prendre une balle pour lui s'il le devait. au delà de leur relation professionnelle, minsu est aussi l'un des seuls et plus proches amis du prince, et l'une des rares personnes osant le remettre à sa place en cas de débordement.

précisions:

khan yeji

yeji étant la soeur jumelle de yesun, qui dit relation fusionnelle avec l'un dit bonne connaissance avec l'autre ! j'ai rien de vraiment prédéfini pour les deux, mais je pense que ça pourrait être comique que yeji et minsu aient une relation conflictuelle (minsu s'entendrait mieux avec son frère parce qu'il est plus calme, posé, à l'écoute, alors que yeji est enflammée, monte de suite sur ses grands chevaux, etc). du genre à toujours se chamailler et minsu arrive pas à gérer yeji, mais au fond les deux s'apprécieraient malgré tout ! juste qu'ils auraient des personnalités trop opposées, minsu très sérieux et dévoué et yeji trop immature et enflammée. ce n'est qu'une proposition cela dit, tout est possible en fonction du caractère que tu veux donner à minsu  

khan yera

Une histoire écrite en non-dits. Des regards furtifs, des frôlements de mains, des sourires timides partagés durant les printemps de leur jeunesse, c'était mielleux et précieux, aussi sucré que le miel...aussi gluant sur les dents, quelque-chose duquel on ne pouvait se détacher. Ils avaient toujours eu une alchimie particulière, une complicité singulière qui faisait chuchoter. Des "what if" qu'eux-mêmes n'osaient exprimer...aussi, tels des navires se croisant seulement les nuits sombres, naviguèrent-ils chacun de leur côté. Yera s'envola suivre ses études en Angleterre, lorsqu'il choisit à ses seize ans de rejoindre la brigade. Quelques lettres envoyées, d'autres jetées ou oubliées sous des tas de bouquins, une tendresse qui se déchirait avec les usures du temps, les crocs de l'abandon. Lors de son retour, Yera devint femme, les seins ronds, prêts à materner le monde, les lèvres amoureuses et les yeux scintillants d'espoir. Une princesse, plus loin que cette enfant aux jupes pâles qui tourbillonnait avec les vents. Minsu plus fier, plus grand et fort - le devoir scellant ses lippes. Ainsi, vivaient-ils...sempiternellement entre deux danses, lorsque les battements du coeur se suspendaient et les doigts tremblaient...Yera flétrissaient, avec les années qui s'enchainaient, frissonnant comme la flamme d'une bougie sous les soupirs des malheureux. Et quelque-part, Minsu voulait lui réécrire ses lettres de jeunesse, insuffler de nouveau le peu de vie qu'il avait pu colorer de noir sur le papier. Il ne sut jamais pourquoi derrière ses cils, Yera semblait lointaine, navrée, parfois, de respirer. L'affection se mua...parce qu'il y avait l'impossibilité même de penser qu'il pouvait, ne serait-ce qu'une fois partager une adoration divine. Il se souvenait enfin, de ce matin particulier où l'amertume frappa le palais royal. Où les cris silencieux de Yera déchira les murs et le personnel s'évaporait semblable à une flopée d'oiseaux. Elle resta seule, trompée par celui qui avait promis de partager sa vie. Et égoïstement, Minsu se retira également dans les ombres...un plaisir honteux gargouillant dans son ventre.