forum type réalité alternative mettant en lumière une MONARCHIE FICTIVE MODERNE située dans une corée réunifiée. rejoignez-nous à hanseong, princesse, ancien noble, majordome, rebelle démocrate ou simple citoyen en paix, où amours, complots, réputation, alliance et trahison entrent dans votre existence.
kdc ferme ses portes, mais reste accessible aux membres. la dernière maj de janvier 2022 est signée childish. encore une fois les loyalistes frappent avec les yecheon papers.childish nous offre la quatrième maj avec des couleurs festives pour attendre noël. khan johwan mène la troisième intrigue pour les loyalistes. la troisième maj violette et jaune est confectionée par childish. les démocrates mènent la deuxième intrigue avec une nuit de la culture et des rumeurs sur les royalistes. première maj automnale le 3 octobre 2021 réalisée par childish. la première intrigue met en scène l'attentat qui avait pour cible le roi. ouverture le 03 septembre 2021 avec un design signé childish.
C’était un des rares jours où Junho était en repos, et libre de faire ce qu’il voulait. Certes, il avait passé une partie de la journée dans son logement, à savoir une chambre et une salle de bain, mais ça lui suffisait. Depuis qu’il vivait à la caserne militaire, il se sentait entre deux. À la fois chez lui, et aussi dans un endroit oppressant. Mais tout était mieux que le domicile familial dont il avait claqué la porte dix ans auparavant. Junho regarda l’heure sur sa montre, il devait sortir du palais pour rejoindre la ville. Mais pour quoi faire ? Il avait rendez-vous avec un et rare amis les plus proches: Noa. Leur rencontre datait d’il y a quelques années, quand Noa était encore un cancre sur les bancs de l’école et lui un adolescent dans le besoin d’argent et donc…ils s’étaient rencontrés en tant que prof particulier et élève. Drôle de situation, mais au fil du temps, avec des conversations profondes, intimes entre deux ados, une belle amitié est née. Junho avait une confiance aveugle en Noa, un peu comme un grand-frère qui regardait après son cadet. Mais c’est sûr qu’il ne dira jamais au concerné.
D’ailleurs, Junho s’était proposé de venir chercher Noa à son lieu de travail, l’hôpital. Il était convenu que les deux aillent manger un bout, et même que de l’alcool entrerait dans l’équation…Junho tenait assez bien l’alcool, mais tout de même, il faisait attention car rentrer au palais en étant ivre serait problématique et il n’avait pas envie de le faire curieusement. Alors qu’il conduisait sa propre voiture vers l’hôpital, quittant ainsi le palais, il se sentait enfin plus léger, excité à l’idée de voir un ami proche. Il faut dire que travailler là-bas était une constante source de stress dont il avait du mal à gérer, mais à chaque fois qu’il voyait Noa, il lui parlait un peu de sa vie secrète au palais. Et ce soir il ne comptait pas s’éterniser trop longtemps sur le sujet, il voulait parler de Noa, savoir ce qu’il se passait dans sa vie au delà de ses murs et remparts trop éloignés pour que Junho puisse le voir comme il le souhaitait.
Garé devant, le plus âgé sort son téléphone de sa poche pour envoyer un message à l’infirmier et lui signaler qu’il était devant et qu’il l’attendait. Junho n’était pas pressé, mais il savait que son protégé finirait bien par sortir. Junho a été surpris par l’annonce de Noa de devenir infirmier, lui qui était vraiment mauvais à l’école et rebel en plus de ça…Mais il avait prouvé à tout le monde qu’il pouvait y arriver et ses efforts ont portés leurs fruits et Junho était très fier de lui, fier de son évolution.
Le Lieutenant regardait les réseaux sociaux, scrollant au volant de sa voiture le temps qu’enfin Noa n’apparaisse à l’entrée de l’hôpital, faisant donc déverrouiller la voiture pour qu’il puisse y entrer et qu’ils n’entame cette soirée qu’ils avaient prévus il y a quelques jours déjà.
Noa travaillait dur, mais il n'en avait pas réellement l'impression, car il aime son travail. Il se sent à sa place, son existence semble avoir un certain sens malgré un passé plus que chaotique. Aider les autres ; c'était ce qui animait Noa. Et pourtant, le jeune homme n'avait pas toujours eu cet état d'esprit, bien au contraire. Perdu, l'adolescent qu'il avait été était insouciant ; peu importait ce qu'il pouvait devenir et il n'avait fait aucun effort pour essayer de s'en sortir. Alors les résultats à l'école étaient mauvais, assez mauvais pour que ses parents adoptifs se mettent en colère et Noa rétorquait qu'il faisait de son mieux. Et c'était vrai. Mais c'était également le plus gros des mensonges. Finalement, ses parents avait pris la décision de lui faire prendre des cours particuliers de manière unilatérale. Ce qui n'avait pas été évident au début, jusqu'à ce qu'il rencontre Junho.
Noa ne sait pas exactement comment il en était arrivé là avec son professeur particulier, mais il avait fini par se confier, beaucoup plus qu'il ne l'aurait voulu, et il l'avait aidé à y voir plus clair. Aujourd'hui, Noa se sentait redevable de bien des façons et il était pour lui une sorte de modèle ; de grand-frère en quelque sorte. En plus il était rentré dans la garde royale, il y a vraiment de quoi être fier d'avoir un tel modèle.
Quand il a eu trouver sa voie, Junho l'a encouragé dans celle-ci et l'a aidé, l'a poussé davantage pour qu'il comble ses lacunes. Ca ne lui à pas permi de rentrer dans la meilleure faculté de Séoul, mais au moins, il a pu rentrer dans une université et faire les études qu'il voulait.
Noa travaille dur aujourd'hui aussi ; toujours dans la bonne humeur — ils essayent en tout cas, dans leur service. Son shift se termine d'ici peu, et il part dans les vestiaires ; abandonne la blouse d'infirmier, pour enfiler un tee-shirt noir et un pantalon de la même couleur. Après quoi, il endosse son manteau en cuir avant de chausser ses chaussures. Mais il pourrait très bien sortir dans sa tenue d'infirmier ; il savait qu'il plaisait, avec ou sans. Malgré tout, ça le gênait un peu. En dehors de l'hôpital, il avait l'impression d'être cosplayé et l'idée ne lui plaisait pas beaucoup, il se sentait à la limite du ridicule.
Il reçoit un sms de son aîné le prévenant qu'il est arrivé. Le temps de ranger ses dernières affaires et de récupérer celles dont il a besoin, c'est-à-dire portable et porte-feuille, il se passe quelques minutes. Il arpente les couloirs de l'hôpital jusqu'à la sortie et apparaît près de la voiture quelques instants plus tard. Il tape au carreau légèrement pour prévenir de son arrivée puis ouvre la porte pour s'installer aux côtés de son ami.
Junho adresse un sourire au jeune homme qui vient de s’asseoir à côté de lui dans la voiture. Il se sentait plus détendu, d’être dans un milieu plus familier que son lieu de travail. Noa faisait parti de ce milieu comme un repère qui lui permettait d’être lui-même. Juste Junho, et non le Lieutenant Ahn.
« Prêt. J’espère que tu travailles pas trop tôt demain ou pas du tout, parce que j’ai prévu de boire un petit verre » répondit-il en mettant le contact de sa voiture.
Ainsi donc ils quittent l’hôpital pour aller à Yesul-gu où Junho connaissait un endroit sympathique pour leur soirée de beuverie.
« Ça va ? Pas trop sur les rotules ? » s’enquit-il tout naturellement, soucieux de prendre des nouvelles de Noa.
Après tout, ils ne se voyaient plus aussi souvent qu’ils ne l’avaient fait lorsqu’ils étaient adolescents. Chacun avait grandi et prit son chemin de vie, des milieux totalement différents, mais tout deux se soutenaient. Quand Junho avait fait part à Noa de son souhait de rentrer dans la brigade royale malgré ses origines bien connues de son cadet, celui-ci ne s’était pas montré hostile ou désappointé par son choix. C’était un destin tout à fait singulier que de désirer de travailler dans un endroit où l’on ne voulait pas de vous. Du moins c’était comme ça que Junho voyait les choses et le voyait toujours de la même manière à ces jours présents. De même pour Noa, quand il avait décidé de devenir infirmier, Junho s’était montré certes étonné de voir que c’était ce chemin qu’il avait choisi, mais qui était-il pour lui dire que faire dans la vie ? Au contraire, il en était ravi, mais il s’inquiétait désormais pour son rythme de vie qui, il savait éreintant autant physiquement que mentalement. Si ça avait lui, Junho n’aurait sûrement pas pu supporter le milieu médical. Trop de choses importantes pour être négligées, trop de responsabilités à porter, même s’il savait que derrière, il y avait toujours la satisfaction de rendre service et de rendre ce monde un peu plus meilleur qu’il n’était.
Se garant dans un parking souterrain, le lieutenant coupe le moteur et incite Noa à sortir, prenant son téléphone et porte-feuille pour ensuite verrouiller la voiture, fourrant une main dans sa poche pour rapprocher Noa de l’autre par l’épaule.
« C’est parti, je pense qu’on peut se faire un petit barbecue ? »
Ah, il adorait ce plat. Autant il respectait les choix de vie des autres, autant il détestait ceux qui se revendiquaient végétariens ou véganes pour deux sous. Pour lui, un barbecue c’était un moment de partage, convivial et chaleureux, un moyen de retrouver ses amis ou de passer une bonne soirée. En plein dans la rue Eumsig street, il scrute les enseignes, laquelle serait meilleure pour eux autant pour la quantité que la qualité sans parler du prix. Ok, Junho se faisait peut-être un bon pactole en travaillant pour le Palais, néanmoins il faisait attention à ses dépenses qui restaient très minimes dans le mois, compte-tenu de son emploi du temps assez chargé et du peu de temps qu’il passait en dehors des remparts. D’ailleurs cet argent qu’il gagnait avait été la cible de ses parents, du moins de son ordure de beau-père qui était revenu pour le caresser dans le sens du poil afin de lui « emprunter » de l’argent. Chose que Junho avait refusé et l’avait envoyé balader le plus fermement du monde. Néanmoins, il n’était pas radin. Si un jour Noa ou n’importe qui d’autres dans ses proches avait des soucis d’argent, Junho lui prêterait sans problème, peu importe le montant.
« Qu’est-ce que tu penses de celui-là ? » demanda Junho à l’attention de son ami en lui montrant un restaurant dit « A volonté ». Le concept étant que l’on pouvait consommer autant de viande que l’on voulait dans un temps imparti de 1h30 pour un prix plus que respectable. En plus, il semblait être bien fréquenté aux vues des clients déjà présents dans le bâtiment.
Il était peut-être un membre à part entièrement de la garde royale, il n'avait pas la sensation que leur relation avait changé depuis. Pas même quand il lui avait révélé ses origines. Tout cela peut-être parce que Noa ne travaillait pas directement sous ses ordres, mais bien main dans la main avec lui, si l'on peut dire. En effet, le cadet recevait et soignait de nombreux gardes royaux, se chargeant de leur administrer les soins dont ils avaient besoin et faire en sorte que leur guérison soit optimale.
— Boire un petit verre n'empêche pas de travailler tôt voire pas du tout le lendemain...
Il esquisse un sourire en coin. Un petit verre, était-ce vraiment tout ce qu’il comptait boire ? Il se moque un peu, Noa, gentiment, loin de penser à mal. Il lui demande si ça va.
— L’hôpital ne désemplit pas, mais ça va. Et toi ?
Noa mentirait s’il disait ne pas être inquiet que son aîné ait rejoint la garde royale. Si son identité venait à être découverte, il ne sait pas ce qu'il pourrait advenir de lui. De la même manière, il comprenait également qu'il ressente le besoin de se rapprocher des réponses dont il avait besoin. Le cadet avait lui aussi besoin de réponses, de comprendre ce qui était arrivé à ses parents, pourquoi c'est arrivé et comment cela se fait qu'un tel drame était arrivé. Il avait également besoin de retrouver sa soeur.
Infirmier il était devenu, pour autant la fatigue n'était pas négative. Il se couchait et s'endormait paisiblement, certain d'avoir pu aidé ses patients à aller mieux, même si ça n'a pas toujours été le cas. Il avait vu des gens mourir, mais cela restait rare. Et bien que cela reste rare, cela marquait l'esprit pour sûr. Cela devait être la même chose pour Junho.
Ils arrivent rapidement dans un parking souterrain et Noa s'extirpe de l'automobile. Il est vite rejoint par son ami qui passe un bras autour de ses épaules. Le jeune homme n'est pas très friand de contact physique, mais il a fini par s'habituer à la présence du plus âgé.
— Un barbecue ça me va !
Même s'il savait qu'en réalité, il allait exploser à la fin du repas, s'endormir sur la table ou autre tant la viande était un plat qui pouvait peser sur l'estomac ; cela satisfaisait tout autant ses papilles. Il en réduisait donc sa consommation. Ils se retrouvent à marcher dans la ville, la nuit déjà tombée et une certaine fraicheur enveloppant son corps.
— Ca a l'air pas mal !
Il regarde rapidement sur son téléphone, avant d'ajouter :
Accueil
C’était un des rares jours où Junho était en repos, et libre de faire ce qu’il voulait. Certes, il avait passé une partie de la journée dans son logement, à savoir une chambre et une salle de bain, mais ça lui suffisait. Depuis qu’il vivait à la caserne militaire, il se sentait entre deux. À la fois chez lui, et aussi dans un endroit oppressant. Mais tout était mieux que le domicile familial dont il avait claqué la porte dix ans auparavant. Junho regarda l’heure sur sa montre, il devait sortir du palais pour rejoindre la ville. Mais pour quoi faire ? Il avait rendez-vous avec un et rare amis les plus proches: Noa. Leur rencontre datait d’il y a quelques années, quand Noa était encore un cancre sur les bancs de l’école et lui un adolescent dans le besoin d’argent et donc…ils s’étaient rencontrés en tant que prof particulier et élève. Drôle de situation, mais au fil du temps, avec des conversations profondes, intimes entre deux ados, une belle amitié est née. Junho avait une confiance aveugle en Noa, un peu comme un grand-frère qui regardait après son cadet. Mais c’est sûr qu’il ne dira jamais au concerné. 
