forum type réalité alternative mettant en lumière une MONARCHIE FICTIVE MODERNE située dans une corée réunifiée. rejoignez-nous à hanseong, princesse, ancien noble, majordome, rebelle démocrate ou simple citoyen en paix, où amours, complots, réputation, alliance et trahison entrent dans votre existence.
kdc ferme ses portes, mais reste accessible aux membres. la dernière maj de janvier 2022 est signée childish. encore une fois les loyalistes frappent avec les yecheon papers.childish nous offre la quatrième maj avec des couleurs festives pour attendre noël. khan johwan mène la troisième intrigue pour les loyalistes. la troisième maj violette et jaune est confectionée par childish. les démocrates mènent la deuxième intrigue avec une nuit de la culture et des rumeurs sur les royalistes. première maj automnale le 3 octobre 2021 réalisée par childish. la première intrigue met en scène l'attentat qui avait pour cible le roi. ouverture le 03 septembre 2021 avec un design signé childish.
un bruit résonne dans la splendeur de la nuit, là où le peuple avait fuit et là où il ne restait plus que lina. le skate était tombé, elle en même temps. mauvaise réception, la gamine finit à quatre patte contre le bitume. ses genoux éraflés, ses mains rouges de douleur. ce n’était pas sa journée, ce n’était pas sa soirée. damnée un jour, damnée toujours. que c’était dur de garder la tête haute, de la maintenir hors de l’eau pour ne pas se noyer. parfois, c’était juste dur de respirer. en manque d’air, la poupée se laisse entraîner par la gravité. elle s’allonge sur le bitume, la peau ensanglantée à l’air ( rien qu’une brise lui faisait ressentir cette douleur qu’elle connaissait si bien ). il y a l’envie d’être seule à toujours et puis il y avait aussi la crainte de ne plus voir personne à jamais. c’est qu’elle est déchirée par ses extrêmes lina. pour l’instant, elle se contente de souffler ses affres au ciel étoilé. peut-être que lui aura la réponse qu’elle cherche au plus profondément. son ouïe est titiller lorsque le son des roulettes vibrant contre le béton lui parvient à l’oreille. elle tourne sa tête vers l’auteur de ces notes stridentes ; ah c’était lui. —cherry boy a fugué ? un rire presque inaudible retentit. elle n’a pas besoin de maquiller ses propos lina. elle est comme elle est ; presque toujours aussi désagréable.
Y a plus rien d'excitant à faire ça chaque soir. C'est à se demander si les parents sont finalement au courant et qu'ils laissent faire. Mais Père a un sommeil de plomb et sûrement que Mère, si elle est éveillée, laisse un peu de liberté à ses enfants. Quelle règle stupide aussi ? Vivre à la maison jusqu'au mariage, dans quel siècle est-on allé se réfugier dans cette famille ? On connait tous les rouages pour se libérer des barricades de la villa, pour échapper à la surveillance de quelques uns aux yeux encore ouverts. Et bien vite, celui qui souffre d'un poids lancinant se sent de mieux en mieux, parce qu'il va de plus en plus loin de chez lui. Musique trop forte abrutit ses neurones alors que sa silhouette se fait rapide sur le macadam, montant son fidèle destrier à roulette. Automatiquement, ses pas le mènent au travers des rues de la grande ville, arpentent chaque centimètre qui en fait sa beauté, car le benjamin ne sait pas où il veut aller. Et pourtant, il finit, comme d'habitude, au même endroit. Il y décèle au loin une carcasse effondrée. Ses yeux se plissent alors que ses mains rangent ses écouteurs dans sa poche. Quelques mètres encore et on peut enfin la reconnaître et ça n'est certainement pas la surprise qui anime le visage de Ru. Comme une certitude désormais avérée qu'il la rencontrerait bien là, ce soir ou un autre, mais bien ici. Yeux qui roulent à l'entente du surnom, soupir qui se fait lourd quand le mot fugué est prononcé. « J'ai 23 ans. » Comme simple réponse, comme pour affirmer encore et encore qu'il n'est plus un putain de gamin. Et c'est bien pour ça que cette phrase l'agace d'autant plus. Quand est-ce que son père s'en rendra compte ? « Tu comptes rester comme ça toute la nuit ? » affalée au sol, les genoux ensanglantés. Il tend sa main vers elle pour l'aider à se redresser. « Quand on tombe, faut se relever. » Sinon on perd. Mais est-ce qu'elle a envie de gagner Lina ? Le regard perdu sur le visage poupon, c'est une sensation étrange qui étrangle sa gorge, une sensation pour laquelle il ne trouve pas de nom. L'instinct de Ru semble s'alerter sans donner de raison mais le jeune homme n'a pas envie de réfléchir ce soir. « Tu tombes bien cela dit, je m'ennuyais. » Façon dissimulée de dire qu'il est plutôt heureux de la voir.
la moquerie est belle, la moquerie est lourde. toujours à rajouter une couche supplémentaire pour rappeler les limites du gamin ; celles qu'elle n'avait pas. parce qu'elle se dit qu'il y avait bien des personnes qui s'inquiéteront pour lui ; pas comme elle. — l'enfant est si grand. nonchalance sans fin de la mauvaise et pour ça la jeunesse lui collait bien à la peau et aux lèvres. chasser ou être chassée - le choix a été fait il y a bien longtemps. vivre ou survivre. voir le monde s'éparpiller et s'effondrer un peu plus chaque jour. le brouillard épais ne laissait plus qu'entrer une partie de ses rayons. — flemme. répond la femme qui ne faisait plus qu'un avec le parterre. à quoi bon se relever si c'était pour froisser ses écorchures et souffrir davantage ? comme si elle n'avait pas déjà assez souffert. au final, ces blessures superficielles n'étaient rien. la douleur du cœur était bien affligeante. et puis il y a aussi savoir qu'il y en a qui sont en souffrance qui fait aussi mal. les lippes de la poupée laissent échapper un léger sourire. l'honnêteté peu présente de l'aîné suffit pour la faire sourire. — que me vaut ta présence aussi tard ? tu n'étais pas invité à mon rendez-vous avec les étoiles. car il n'y avait que les scintillantes pour lui murmurer les mots doux. le corps se ressaisit un peu, elle fait l'effort de se décoller le dos du bitume. — ne me dis pas que tu me cherchais partout et que tu es venu ici exprès pour me voir. désolée je suis pas intéressée. sombres plaisanteries qu'elle appréciait tant.