forum type réalité alternative mettant en lumière une MONARCHIE FICTIVE MODERNE située dans une corée réunifiée. rejoignez-nous à hanseong, princesse, ancien noble, majordome, rebelle démocrate ou simple citoyen en paix, où amours, complots, réputation, alliance et trahison entrent dans votre existence.
kdc ferme ses portes, mais reste accessible aux membres. la dernière maj de janvier 2022 est signée childish. encore une fois les loyalistes frappent avec les yecheon papers.childish nous offre la quatrième maj avec des couleurs festives pour attendre noël. khan johwan mène la troisième intrigue pour les loyalistes. la troisième maj violette et jaune est confectionée par childish. les démocrates mènent la deuxième intrigue avec une nuit de la culture et des rumeurs sur les royalistes. première maj automnale le 3 octobre 2021 réalisée par childish. la première intrigue met en scène l'attentat qui avait pour cible le roi. ouverture le 03 septembre 2021 avec un design signé childish.
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il aime bien les fins de services de ren. le calme après la tempête, le bruit de la serpillère sur le sol, la lumière vacillante d’un néon au plafond, les clients partis depuis longtemps. il a déposé ses soucis sur un trottoir du quartier, pour une fois, il n’y a que cette odeur de friteuse qui reste dans l’air, son portable, et ren qui travaille encore à la fermeture. il aime bien les fins de services, car ren lui rapporte toujours à manger, et ils s’installent comme s’il n’y avait qu’eux au monde. des souvenirs de leur adolescence qui remontent, leur table attitrée, les rires partagés. il attend qu’il s’asseye finalement en face de lui, « alors ta journée ? » pour ne pas lui demander, tu as tenu le coup aujourd’hui, tout va bien ?
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L’odeur de friture, de transpiration et de stress, évaporer toute tristesse existant dans le corps de Ren. Il avait passé la soirée à aider la cuisine à emballer les sandwich, passer ensuite au comptoir pour sortir les commandes du drive. Avant de laisser, c'est employer à finir la fermeture, pendant qu’il comptait la recette du jour. il n’avait pas le temps pour ressentir quoi que ce soit, du moins, il ne se laissait par le temps de ressentir quoi que ce soit. Il était trop occupé, des journées trop charger, un emploi du temps à respecter. Non, Ren n’a pas le temps de se morfondre ou de ressentir quelconque émotion. Il le fera plus tard, comme une tache qu’il laisse en suspend sur sa to do list, comme un sentiment qu’il balaie à chaque fois qu’il se laisse submerger par la vie quotidienne. Il n’y pense pas, il n’y pense jamais. « Chicken nuggets, wrap chèvre et du coca. ça te va? Moi je fais attention à ma ligne, j’ai pris une salade. » il dresse la verdure à la hauteur de sa tête, rire amusez, avant de s’asseoir en face de lui. La nuit c’était déjà installer, et il faisait un peu froid, le temps parfait pour fumer une clope et réchauffer ses extrémités. « Ça c’est bien passer. un bon shift, et pas de client spécialement chiant. » Comme si Ren ne savait pas de quoi il s’agissait, mais il aime faire semblant, ne jamais rentrée dans la source du problème, l’éviter avec ruse. « Et toi ? Pas trop fatigué? » Radio Chaos faisait de plus en plus de show, et Ren sait à quel point il était difficile d’en être à sa tête. Il reprend le lead parfois, pour décharger, Saem, mais le temps ne lui laisser guère du répit. Ses yeux divaguent un instant, songeur à la vie qu’ils pourraient avoir si jamais ça marcher réellement, et il se demande si ça serai une bénédiction ou un fardeau. Sa vie ne lui déplaiser pas, il travaillait pour gagner sa croûte, rentrée retrouver sa femme et s’efforce de ne pas boire, ni fumer. ses doigts touillent la salade avec vivacité comme si ça pouvait l’aider à mieux réfléchir. Il secoue ensuite la tête pour chasser l’idée de son esprit. « Ma mère voulait que tu viennes la voir à l’hôpital, avant… » la fin, mais les mots ne sortent pas. « Ses amis ont organisé un truc vendredi, apparement, c’étaient leurs jours pour jouer au bingo et raconter des ragots sur les infirmières, alors elles lui on fait une espèce de commémoration pour sa mémoire. » il touille encore la salade, avant de finalement enfourné une bouchée dans sa bouche. « Est-ce que tu peux m’accompagner ? »
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il rit, « t’aurais dû prendre du coca zéro si tu faisais vraiment attention à ta ligne » le physique de ren qu’il passe parfois du temps à envier, à se comparer, à se sentir juste pas assez. comme un enfant face à lui, l’adulte, alors il doit crier plus fort pour montrer qu’il existe, atteindre sa hauteur. ça a toujours été ainsi. il commence à piquer dans ses nuggets, hoche la tête vaguement, « non, ça va. tu sais que je fatigue jamais » mensonge éhonté, il commence à sentir le temps de quitter le job qui lui a permis de vivre, de se construire, et ça lui fait peur. ils sont en train de tourner une page, et il ne sait pas comment se sentir par rapport à ça. mais les deux sont bien doués pour faire semblant que tout va bien, alors autant agir aveuglément. « bien sûr » il a un sourire en coin avant d’ajouter, voulant détendre l’atmosphère, « tu sais que j’adore le bingo » et faire un tabac auprès des vieux qui le trouve mignon alors que tout le monde sait que c’est un garnement irrécupérable. il mange une de ses nuggets, une autre, et ne peut s’empêcher de dire finalement « je voulais la voir tu sais, mais je pensais.. je pensais que j’allais être de trop » après tout, elle a toujours dit à Ren que Saem était une mauvaise influence, qu’il le mènera à sa perte. mais il l’aimait bien malgré tout, cette deuxième mère, il ne fera pas semblant sur ça.
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Fin sourire sur ses lèvres alors qu’il entame sa salade. Il ne peut pas nier, Ren, que les choses ont bien changer entre eux, pourtant, il se dit que non. Il est toujours Ren et lui sera toujours Saem. Le temps et l’adversité ne peuvent les atteindre car ils sont toujours eux. Ils ne vont jamais se quitter, pour aucune raison, sous aucun prétexte. N’est ce pas ? Avait il envie de demander pour confirmer, au lieu de ça il lève les yeux vers lui pour le regarder. Ses cheveux maronner dans le jaune luisant du grand M, ne changer pas sa carrure charismatique. « Laisse moi, je serai beau demain. » dit il en gloussant à son tour. La question qui l’avait hanter ses derniers jours a fini par quitter ses lèvres, il enfourne à son tour un nuggets dans sa bouche et secoue positivement la tête pour dire oui. Oui à quoi ? Au bingo probablement, comme si il n’étais pas au courant de l’information. « Merci. » que dire de plus ? La situation été bien trop étrange. « Et bien.. Je ne sais pas trop ce qu’elle te voulait. Naïvement, j’aime me dire qu’elle souhaiter te présenter des excuses. Elle l’a fait pour moi, après s’être rendue compte que la vie qu’elle m’avait offerte a été une horreur alors peut être que toi aussi.. » Sa douceur passagère ne pouvait égaler les nuits isolé et froid que Ren a passer sans elle. Elle n’a jamais été qu’égoïsme et a quitter le navire en laissant un enfant sur le côté. La colère était redescendue depuis, mais pardonner a petite dose. « J’avais pas tres envie d’affronter ça en solo, tu sais ses copines là connaissait mieux que moi au final. » un peu comme toi, toi qui me connais mieux que moi même. Avait il envie de poursuivre.
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il s’arrête de manger pour l’écouter, réfléchit à ses paroles en devinant dans la sauce son avenir. « l’important c’est qu’elle se soit excusée auprès de toi. » et moi, je ne suis qu'un dommage collatéral de ses envies, qu’un gamin qu’elle n’avait pas demandé et qu’elle a dû subir. il n’est pas aveugle sur ses comportements saem, sait qu’il a pu être difficile autant qu’elle a pu l’être, mais il s’inquiète maintenant qu’elle n'est plus là. « tu sais que je t’accompagnerais au bout du monde ren » et tu ferais la même chose pour moi n’est-ce pas ? il n’a pas besoin de le regarder dans les yeux pour affirmer sa sincérité, pas besoin de prendre un air grave, il le pense vraiment et ça suffit juste. « tu penses.. tu penses que je devrais essayer de reprendre contact avec mes parents ? » eux qui l’ont mis dehors, sans question ni regard jeté en arrière. à qui il a fait le deuil, à déjà dit au revoir, en pleurant des nuits dans les bras de ren quand c’était trop dur et que tout lui manquait. il ne peut s’empêcher de se poser la question depuis la mort de sa mère. les contacts bloqués depuis longtemps, les numéros changés, et s’il advient un coup du destin il n’aura que ses yeux pour pleurer à nouveau. mais pourquoi ramper vers eux alors qu’ils s’apprêtent à réussir, pourquoi se faire du mal en oubliant les mauvais côtés, pourquoi la balance ne veut pas pencher du bon sens ?
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« C’est le plus important ..oui. » il sait pas vraiment, en réalité, ils avaient ou discuter de tous et de rien. Les choses ont été mis à plat et ils ont même pu rire et pleurer, ensemble. Mais Ren est persuader que c’est ce qu’elle attendais pour partir : l’approbation de son fils. Et il se demande ce que ça aurait été si il n’étais pas revenue. « C’est juste… étrange tu vois. On a parler et on a décortiquer les choses, et je me disait : ça va, j’ai enfin une mère… » il ne fini pas sa phrase, Saem a compris, il comprend toujours tout ce que Ren n’a pas envie de dire. Il sauce un autre nuggets dans un mélange curry et delux et se lèche presque les doigts. La question de Saem la surprend, il en lève la tête comme si il venait de lui dire que lui aussi sortait avec une fille. Mais il comprend, voir Ren dans cet état devait le faire cogiter aussi. « Tu as des regrets? » nous en avons tous, avait il envie de souligner, mais au lieu de ca il porte une main aimante à son ami. Doigt emmêler et graisseux de sauce, mais tendresse qui s’y accompagne. « Pourquoi pas? Je t’y accompagne avec plaisir. » pas sure que la mère de Saem soit ravis de voir ce vagabond de Ren.
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il sourit en l’entendant parler, au moins heureux que les choses soient rétablies entre ren et sa mère malgré toutes les impasses qu’il y a pu y avoir. il aura fallu que la fin arrive pour qu’elle réalise manquer un fils qui était là depuis le début. une partie de saem lui en veut, d’avoir mis tout ce temps, mais il ne peut pas le dire à son meilleur ami, ça ne servirait à rien. il pourrait rire face à la tête ébahie de ren, mais il comprend sa réaction. « non, jamais. » il balaye ses regrets d’un hochement de tête, il n’aurait pas pu vivre plus longtemps là-bas, n’aurait pas été lui-même, « mais je sais pas, je réfléchis » il regarde sa main sur la sienne, c’est toi et moi jusqu’à la fin du monde, qu’est-ce qu'on pourra se raconter au bord du monde, avant que la page ne se tourne ? « et on irait dire quoi ? coucou c’est nous, ça va ? » merci de m’y accompagner, j’aurais beaucoup trop peur tout seul.
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Ne pas avoir de regret, c’était un peu leur mode vie à tous les deux. ils avancent juste, pas à pas, sans jamais se retourner, c’est ce qui les avait maintenues en vie, et Ren il en avait bien conscience. Regarder en arrière ne mener à rien, vivre dans le regret non plus. Vaux mieux des oops que des et si ? « Y a beaucoup à dire, ils seront sûrement curieux de savoir ce que tu deviens, ce que tu fais, ce qui te passionne. » sa mère lui avait demandé s'il jouait encore, si il écrivait encore, si il avait fini par réussir ce couplet de cette chanson qu’il apprenait par coeur au piano et dont les notes se ressembler beaucoup trop. « Et je serai là, j’accompagnerai tes dires, je te soutiendrais. » jamais sans toi, sans nous, sans ce qui nous lis. Il enfonce un autre nuggets et nettoie ses mains avec un torchon, c’est assez de poulet pour aujourd’hui.
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heureusement que ren serait là, parce que sans lui, à quoi bon ? il réalise que sa vie ne mènerait pas grand large sans son autre moitié, c’est ren qui parvient à trouver des sens et des réponses, des mots aux paroles de leurs chansons quand il n’arrive pas à les commencer, à les finir. il le complète, au final. « mais ils savent depuis le début ce qui me passionne. ils ont juste décidé que je n’étais pas assez bien pour eux » il le regarde pensivement, « et pourtant, on en a fait du chemin hm ? au final on est assez bien pour le monde. » pensées aux foules qu’ils réunissent les vendredis soirs, l’amour qu’ils reçoivent des bonnes personnes, des mauvaises. « il faut que je te dise, je sais que j’ai dit à tout le monde qu’on devait le faire, passer pro je veux dire, mais.. je crois que ça me fait peur en même temps. pas toi ? »
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« Ils ont sûrement oublié depuis. » ça semble si normale pour Ren maintenant qu’il voit les choses d’un autre angle. Il n’est plus biaisé par l’amour inconditionnel qu’il souhaitait que sa mère lui porte, relation factice qu’il avait monté de toute tête dans son imaginaire. Il sait que les gens viennent et vont, que ce soient des propres géniteurs ou des inconnues qui traversent ta vie sans regarder le feu rouge. Peu de choses perdurent, comme lui, eux, nous, avait-il envie de dire à haute voix dans un geste circulaire. Toi et moi. Et comme si Saem pouvait lire dans ses pensers, il parle de ce fameux nous. « On s’en fou des gens. » les autres, on s’en fiche. « Fais-le pour toi, Saem. Parce qu’un jour tu le regretteras, et peux importe ce qu’ils peuvent te dire, des atrocités ou des compliments passif agressif, toi t’aurais fait le bon choix. » il hausse les épaules, sirote sa boisson. et puis dans un mal entendu ça peut bien se passer. « Je ne sais pas. » Traduction : je sais, mais je ne veux pas que mon avis perturbe le tiens. « Je ne sais pas. » répète t-il, pour que Saem comprenne bien qu’il sait. « L’ex de Lina c’est quand même suicidé après avoir monté les échelons. » Traduction : j’ai peur aussi, que ça nous monte à la tête, que ça nous détruise.
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