Pourquoi ? Pourquoi était-il là ? Il ne savait pas, même après tant de dispute et gueulade à la table, il se demandait pourquoi il était venu ici dans la demeure familiale pour l’un des nombreux dîners dit de « famille », devoir supporter ce poids invisible qui le pèse sur ses épaules et son cœur devoir supporter les propos désobligeants de son père. Assis sur cette chaise, le dos droit et le regard penché sur ce qui l’entourait sans jamais croiser le regard de quiconque sur cette table, sauf celui de sa douce sœur, tout lui était devenu plus un supplice, qu’un supposé bonheur, se retenir de dire quoi, ce soit et surtout regarder les relations presque parfaites que son paternel tient avec son frère, Dohyun, la perfection de la famille, celui qui les sauvera tous. Dowon est l’ombre de cette famille, tandis que l’autre est la part de lumière, effacé et surtout silencieux en ce soir de repas : les relations ne sont pas son fort et ne le seront jamais, encore maintenant, il était là, dans cette pièce, en tant que spectateur de cette pièce de théâtre.

Les espoirs que mettait son frère pour leurs relations étaient peinés perdus, c’était à proscrire leurs idées était l’opposé, son père l’avait lâchement abandonné et ne parle pas de sa mère, inexistante, pour lui son père était tout pour lui, mais avec la bombe qu’il avait lâché le jeune homme pouvait barrer cela, d'une croix en rouge et en gros, mais au moins c’était fit et débarrassé de tout. La fin du repas annoncé depuis un moment, Dowon quitta la table non sans ignorer ce qui l’entourait, avançant tête droite devant lui avant d’entendre une voix l’interpeler, « Dowon », pourquoi Doyun l’appelait ? Celui-ci souhaitait qu’une chose partir mais une fine poigne lui saisit son poignet l’obligeant ainsi à se tourner vers celui-ci non sans lancer un regard sombre dont lui seul à le savoir. « On peut parler. Promis, je ne te prendrai pas trop de ton temps, je me doute que tu dois être occupé. ». Soufflant en fermant ses yeux le jeune homme vint à se positionner face à son frère, l’obligeant ainsi à lui faire lâcher son poignet, il n’aimait pas les contacts physiques et cela depuis longtemps.

- Oui, Parle.

Froid mais il était resté face au Doyun, il pouvait un minimum l’écouter même si sa haine était présente, s'il tentait quelque chose de déplacer il n’hésiterait pas à quitter les lieux sur le champ pour rentrer chez lui, après tout il était seul.