And you always say I'm never satisfied
But I don't think that's true
'Cause all I ever wanted was to be enough for you
(outfit)

il espère lui faire oublier ses soucis au moins le temps d'un baiser, espère surtout que ce ne sera pas le dernier. le coeur qui se serre en pensant à ce qui pourrait arriver après, yesun bien trop fragile entre ses mains pour qu'il puisse deviner l’avenir de ce qu'ils pourraient avoir. « did i, really ? » sourire évident, ils connaissent bien la vérité tout les deux, mais autant jouer un peu. tant qu’il ne le repousse pas.
la raison qui le rappelle qu’il faut qu’il réponde au lieu de le regarder béatement lui tenir la main, « we should but.. » il hésite, mais il ne sait pas cacher ce qu’il a sur le coeur « i’m.. i’m afraid of tomorrow. i know i said we don’t have to talk and all but can you promise me something ? please » des s’il-te-plait qui s’échappe si rarement de sa bouche, il plaide pour ne pas regretter plus tard, quand la peur l’aura envahit et que le monde aura tourné sur son axis « can you promise me you won’t leave me ? » ou au moins ne m’ignore pas, ne me rejette pas, garde moi comme un portrait proche de ton coeur qui bat si fort à l’unisson.
 

@Khan Yesun

And you always say I'm never satisfied
But I don't think that's true
'Cause all I ever wanted was to be enough for you
(outfit)

saem doit sentir la main se crisper face à sa demande. yesun n'aime pas les promesses, les siennes et celles des autres, a trop longtemps, trop souvent été déçu par ces dernières...celles de père, celles de yejun, de yera, celles de minsu ou celles de yesun. celles qu'il se dictait, qu'il se promettait de tenir. tu t'imposeras, promis, tu finiras par t'en sortir.
à présent la seule promesse qu'il tiendra sera " je promets de t'aimer pour le meilleur, pour le pire, en état de maladie ou en bonne santé, jusqu'à ce que la mort nous sépare. "
la pensée le fait revenir brutalement à la réalité. il dégage sa main. " i'm sorry. i don't like making promises. " parce qu'il n'aime pas décevoir comme on le déçoit. il ne veut pas donner d'espoir, voir les yeux de saem s'agrandir, briller trop fort pour des paroles que le prince ne pense pas. le ton de sa voix se fait plus sombre, mélangé à une mélancolie qui lui serre à la gorge alors qu'il tourne la clé et démarre la voiture. "especially ones i'm not sure i can keep. "

@lee saem

« it’s okay » qu’il dit plus pour se rassurer lui-même que la personne qui tenait sa main il y a quelques secondes seulement « i get it. let’s go » il préfère alors coller sa tête contre la fenêtre, regarder le dehors que le regarder lui, avant que le myocarde ne cède et le détruise complètement. la voiture est bien plus stable que leur vieux van, ou le scooter de son voisin qu’il emprunte parfois, il n’y a pas de rebondissements sur cette route trop lisse qui défile sous ses yeux. saem tente de compter le nombre de lampadaires avant de perdre le compte et de réaliser qu’aucun d’entre eux n’a mis de musique finalement. il hésite à connecter son téléphone avant de se résigner, pour quoi faire ? il n’est qu’un fou qui croit aux faux espoirs. et soudainement, les bâtiments familiers apparaissent dans la brume de la nuit, il en regretterait presque leur existence malgré tout, un peu plus lorsque le moteur s’arrête et que cela signifie qu’il va devoir partir. « so this is my stop » il s’aventure un sourire en sa direction, « i’d like to ask you to come upstairs for a last drink but everybody must be worried already at the palace so… » il veut le prendre dans ses bras et ne plus vivre qu’ainsi, il n’en fait rien « i know you can’t make any promises but i can make you one. i’ll be here for you if you need me. i know you don’t have any mental health courses where you’re at because they should have told you not to keep everything inside. that’s bad, i might make a petition or something in order to change that » n’arrivant jamais à être totalement sérieux, mais sincère malgré tout. « you’re too prideful to ask but yeah. if you just need a shoulder to rest on and not talk i’m also here. »