dying_ cardiomyopathie hypertrophique. c’est ce qui contrôle sa vie. diagnostiquée à ses douze ans, cette maladie épaissit les parois de son coeur, rendant sa respiration difficile. junseo il s’essouffle vite, a besoin de beaucoup de repos, de faire attention pour échapper au risque trop grand de syncopes, mais pourtant il s’en fiche. car quitte à mourir il veut profiter avant ça. il sort, il court, il boit et fume, il brave tous les interdits pour n’avoir aucun regrets. pour pas que ça se sache, aussi. état de santé qu'il doit impérativement garder secret, pour l'honneur de sa famille. (+ d'infos en fin de fiche)

happy-go-lucky_ parce qu’avec lui on ne s’ennuie jamais. esprit sauvage en quête éternelle d’amusement, ami parfois étrange mais pourtant bon. Mauvais pour conseiller, a au moins le mérite de savoir écouter, parce que pour lui aucun problème ne mérite de gâcher des vies. main tendue, prêt à entrainer quiconque à sa suite jusqu’au bout du monde, sourire en coin qui ne se fane que rarement.

rebel_ il les emmerde tous. les règlements, les gens, les interdits. il emmerde les médecins, il emmerde le roi, et puis ceux qui jugent sa vie, ses problèmes comme si eux n’en avaient aucun. regard fier, menton haut, poings levés même s’il le faut, junseo on ne l’écrase pas. et qu’importe si sa vie est imparfaite et sera courte, il en tirera malgré tout le meilleur. il vivra chaque seconde de cette existence à fond.

loner_ il est sociable junseo, peut parfaitement s’entendre avec une personne qu’il n’a rencontré que quelques minutes auparavant. oui il n’a aucun mal à se faire des amis, mais dans le fond aucun n’est vraiment proche de lui. parce que ce serait trop égoïste de sa part que de laisser quelqu’un s’attacher à lui ((ou pire, en tomber amoureux)) quand la mort peut le frapper à tout moment. alors il garde une certaine distance, refuse de se rendre indispensable.

dis, t'y crois toi, au destin ?
pas moi.

moi j'ai pas envie d'y croire, j'ai pas envie que ça existe. tout ça c'est des foutaises tu sais, c'est rien de plus que ce que se disent les gens qui ont aucun contrôle sur leur vie, et qui préfèrent se protéger derrière cette raison minable parce que c'est plus simple, c'est bien plus facile de dire que quoi qu'on fasse ça changera rien, que tout est écrit. mais c'est pas vrai, je veux pas que ce soit vrai parce que ça ferait de nous des pions d'un jeu sur lequel on a aucun pouvoir. puis il serait où, le but de nos vies dans ce cas ? vivre pour survire, puis vivre pour mourir ? n'importe quoi.

non vraiment la vie c'est pas ça. ta vie tu dois la contrôler, elle t'appartient, pas l'inverse. alors ça sert à rien de réfléchir, d'hésiter, de pas oser. ça sert à rien parce que ça apporte que des regrets. faut agir, se planter, merder. on s'en branle parce que la vie continue. et même quand elle te fout les pires obstacles, faut faire plus que les surpasser : faut les exploser. t'as pas le droit d'abandonner tu vois ? faut pas baisser les bras, jamais. alors ouais parfois t'auras l'impression d'être au bord du gouffre, peut-être même qu'un jour tu tomberas, mais t'as pas le droit d'abandonner.

je veux m'amuser sans me prendre la tête avec les risques et les interdictions qui existent que pour proliférer le malheur comme une pandémie. tu sais dans le monde y'a 350 millions  de dépressifs, moi j'veux pas rentrer dans ces stats là. je me rappelle de minji au lycée. elle tu vois, c'était la fille parfaite si on prend la définition de la société. si bonne élève, si sage, polie, altruiste. mais minji les seules fois où je l'ai vue sourire, c'est quand elle recevait une bonne note. t'as envie de ça toi ? que ton bonheur se limite à un chiffre sur un bout de papier ? pas moi.  

puis y'a eu ma maladie, celle à qui j'peux pas échapper. j'avais douze ans quand on me l'a diagnostiquée, sur le moment j'ai pas compris. j'avais pas l'air de ces gens sur le point de crever, je souffrais pas tant que ça. j'étais qu'un gosse et déjà on me disait que mon coeur pouvait me lâcher à tout moment. et là je l'ai perdu, le contrôle. alimentation, rythme de vie, tout était surveillé, tout devait être millimétré pour aider mon coeur à simplement fonctionner. mais moi je voulais éviter ça : que des gens se mêlent de ma vie, m'imposent leur façon de faire, leurs lois et leurs règles. et quand ils ont essayé de me changer, je les ai un peu compris, ces gens tristes, ces gens qui ont l'impression de ne rien contrôler. et je pouvais pas les laisser gagner. J'voulais pas devenir un pion sans contrôle.
J'voulais pas être le 350 000 001ème dépressif.
je fais plus attention uniquement pour qu'on me foute la paix. pour mes parents aussi, parce qu'ils ne devraient jamais avoir à enterrer leur enfant. j'ai cet appareil greffé au coeur qui s'assure qu'il continue de battre, j'fais un peu attention, parfois. mais malgré tout au diable leurs interdictions, au diable leurs lois, au diable tout ce qui se met en travers de mon chemin. je suis pas un condamné, un mauvais, un faible, un sauvage. je suis fort, je suis déterminé, je suis vivant et je suis maitre de ma vie en attendant d'être le roi du monde. je suis plus que ces foutues étiquettes qu'on me colle.


❝ La cardiomyopathie hypertrophique est une maladie du muscle cardiaque avec comme principale caractéristique un épaississement excessif du ventricule gauche et plus particulièrement du septum. Il s’agit d’une maladie génétique transmissible sur un mode autosomique dominant. Cela signifie qu’elle peut être transmise à la descendance avec un risque de 50%, équivalent chez les garçons et les filles. Le plus souvent les patients rapportent des symptômes à type d’essoufflement notamment lorsqu’ils réalisent un effort, ou de douleur thoracique ou bien encore de sensation de palpitations. Il est aussi observé des malaises avec parfois perte de connaissance le plus souvent à l’effort également. Ces malaises peuvent parfois être graves et aller jusqu’à la mort subite qui est dans certains cas la première manifestation de la maladie. Un patient symptomatique se verra prescrire des médicaments tels que : des béta bloquants ou des inhibiteurs calciques ou en cas de trouble du rythme cardiaque des anti-arythmiques associés si besoin à des anticoagulants en cas de fibrillation atriale ❞